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Le CIMAR  fonctionne avec une équipe d’une dizaine de personnes (permanents) et de saisonniers, sous la coordination d’un  directeur et un directeur  adjoint.

Le CIMAR dispose  aussi  d’ateliers pilotes destinés à faire des  formations ou à conduire des programmes de R&D :

Le   Centre  est aussi  doté de bâtiments de services(3 bâtiments, 2 cases d’habitation) et d’importants moyens logistiques(forage, 3 véhicules, 4 motos, un  tricycle, un forage pour l’alimentation en  eau potable, groupe électrogène de 20 KVA, un système d’électrification solaire/photovoltaïque, etc.). Le bureau de coordination est installé à Njombé dans l’immeuble siège de la MC2. Les investissements matériels au CIMAR sont évalués à plus de 100 millions de FCFA.

Le CIMAR  est ainsi équipé pour offrir une gamme de services variés  aux agriculteurs et aux ruraux :

Pour assurer son autonomie, le CIMAR à mis en place le concept  de « Maison du paysan »  qui peine à décoller  depuis plus de 10 ans avec pour objectif général de contribuer à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des exploitations agricoles des paysans locaux par un meilleur approvisionnement en intrants agricoles. Les activités de la Maison du paysan se regroupent principalement autour de deux grands axes : (1) la distribution des intrants agricoles et (2)  la location de petits  équipements agricoles et l’offre des services connexes. Un business plan a été monté  pour le projet  en 2012.

Le Centre d’Insertion aux Métiers Agricoles et Ruraux, en abrégé CIMAR, a été créé par AGRO-PME Fondation en 2008. Il est basé à Bouba dans la commune de Njombé-penja, département du Moungo, région du Littoral. Le  CIMAR est un centre de ressources professionnelles avec trois missions principales :

Le  CIMAR intervient  principalement sur plusieurs filières   qui sont les plus performantes  du potentiel  agricole de la région :

Cacao

Banane-plantain

Poivre

Papaye

Agroforesterie

Elevage

Entre 2008 et 2011, le CIMAR s’est essentiellement attelé aux activités en rapport avec le développement des filières agricoles :

•   Formation d’une vingtaine de groupements paysans sur les nouvelles techniques agricoles et encadrement de près de 1000 exploitants agricoles (exploitations familiales) ;

•   Création des «farmers field school» en partenariat avec l’IITA (International institut for Tropical Agriculture) qui renforcent les capacités des petits planteurs sur les itinéraires techniques de la cacaoculture (16 écoles paysannes créées et fonctionnelles, près de 500 paysans formés et ayant reçu une attestation de fin de formation) ;

•   Appui à l’identification des petits producteurs d’ananas et à la création de leurs petites exploitations dans le cadre du contrat farming avec la P.H.P;

•   Appui à la structuration des organisations paysannes (OP) qui a permis la création de plus de vingt cinq GIC et deux Unions de GIC (UGB : Union des GIC des producteurs de cacao de Bouba et l’Union des femmes des cultures vivrière) légalisés et fonctionnels;

•   Accompagnement à la structuration de la filière cacao à Bouba qui à permis la mise en place d’un système de ventes groupées, la création d’un marché périodique de cacao, l’amélioration du prix d’achat du cacao avec la disparition des Cocaïers ;

•   La connexion de l’UGB à Mc² (une microfinance locale) pour la sécurisation des transactions du marché local de cacao et la bancarisation de la localité de Bouba ;

•   Accompagnement pour la mutualisation des achats d’intrants agricoles avec la création de la Maison du Paysan qui assure la distribution des intrants agricoles de qualité ;

•   La formation des pépiniéristes dans le cadre du partenariat avec l’ICRAF et la création d’une pépinière pilote d’une capacité de 20 000 plants, équipée de matériels spécialisés de sélection;

•   Appui au développement de petites entreprises locales notamment, la création d’une unité pilote de production de farine pour alimentation du bétail et d’engrais organique à base des déchets agricoles : coques de cacao et brisures de fèves séchées.

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1) formation/insertion sur les métiers agricoles

Les actions de formation visent la diversification des sources de revenus, l’accès de petits paysans au marché, et le développement des PER (Petites Entreprises Rurales) :

2) Formations aux métiers non agricoles

La formation professionnelle de 12 à 24 mois vise à : (1) répondre aux besoins des agro-industries locales et petites entreprises agricoles en ouvriers spécialisées, (2) favoriser l’implantation des PER/AGR dans la zone, (3) aider les jeunes formés à saisir les opportunités de sous-traitance offertes par les agro-industries locales :

3) CIMAR « Maison du paysan »

Prestations de services d’appui logistique aux OP , aux agriculteurs et aux PER pour suppléer au sous-équipement en moyens de production performants:

Le CIMAR (Centre d’Insertion aux Métiers Agricoles et Ruraux) est une technopole créée en 2008 à Njombé par AGRO-PME Fondation. Sa vocation est d’améliorer la  compétitivité du  bassin agricole du Mungo sur les filières de l’agri-business par : (i) la diffusion  d’innovations, (ii) l’impulsion de synergies de coopération et de partenarial entre acteurs et (iii) et l’insertion socioprofessionnelle des  jeunes talentueux engagés  dans la transformation structurelle de l’économie des chaines de valeurs agricoles dynamiques de la région. Le CIMAR-TECHNOPOLE  comprend 4 guichets de  services complémentaires :

• HUG-AGRIBUSINESS

Le Hub-AB est un dispositif  innovant qui vise à favoriser l’emploi des jeunes dans les chaines de valeur agricoles locales,  par l’application des technologies innovantes, le développement des talents, le renforcement du savoir-faire, la facilitation de l’accès au capital et au marché, l’amélioration des compétences en marketing,  l’accès au financement et à d’autres services. Le HUB-AB  est constitué des  structures satellites  qui sont des incubateurs d’entreprises, des  centres de formations, des institutions de formation, des  centres de recherche et des associations professionnelles, des agro-industries et des coopératives agricoles, des fournisseurs d’intrants des équipements et de technologies et de toutes plates-formes qui œuvrent pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.

• Le Département de l’ingénierie des métiers ruraux non agricoles(DIRNA)

Le DIRNA offre des aux jeunes des services de formation-insertion dans les  métiers  non agricoles qui servent de supports aux acteurs des filières agricoles sous des formes variées : (i) logistique, (ii) fabrication et maintenance des équipements, (iii) constructions bois béton pour les infrastructures,  (iv) énergies renouvelables, (v) écoactivités, (vi) logistique agricole et services digitaux.

• Le Département BDS-AGRIBUSINESS

Le BDS-Agribusiness s’emploie à mettre en place un écosystème performant d’accompagnement des agripreneurs  et à leur offrir des services d’appui- conseil  à la carte pour assurer leur passage de la phase  d’incubation à la phase d’essaimage. BDS-Agribusinness combine deux fonctions complémentaires : une académie  et un incubateur d’entreprises. Les entreprises accompagnées sont appelées à former un cluster pour promouvoir la marque « les Génies du Mungo » ; un label de qualité qui différencie  leurs produits des concurrents.

• Le Département ingénierie et développement agricoles(DIDA)

Le DIDA se déploie  sur trois activités principales qui concourent à dynamiser l’économie rurale via la connexion des petits producteurs agricoles sur le marché et le développement communautaire :

• La Gestion du Centre de Ressources Professionnelles  du CIMAR qui est constitué  des fermes-écoles  servant d’ateliers de prototypage pour les jeunes agripreneurs, les EFA(exploitations familiales agricoles) et les organisations de petits producteurs ;
• Le renforcement des capacités des Organisations de petits producteurs  et la promotion des projets collaboratifs sur le plan communautaire ;
• Les services de diffusion des innovations et de conseil aux agriculteurs.